Tu ne fait pas le poids [PV: Astrid Jaeger]

Aujourd'hui j'ai décidé de quitter le brouhaha du clan pour être bien au calme dehors, j'ai pris de quoi me défendre, couteau et batte de Baseball, de toute façon j'ai mes poings et mes muscles, ça ma suffit amplement pour vaincre mes ennemis, ces armes c'est juste au cas ou. Je marche donc en direction de l'hôpital, il n'a pas été beaucoup explorer et je pense ramener des choses intéressantes avant la tomber de la nuit. Je rentre par une fenêtre cassée et je regarde autour de moi, il fait plutôt sombre là dedans. Je sors de la pièce où je suis et je commence à explorer l'endroit.

J'entre dans chaque pièce, ce sont pour la plupart des anciennes chambres, rien d'intéressant. Je me dirige vers la salle de stockage, il doit avoir de la nourriture peut être. J'ouvre la porte, mais quelque chose tombe et fait effondrer le mur en face de la porte, j'ai juste eu le temps de faire une roulade sur le côté pour éviter de me faire tuer par le mur qui s'effondre. Je me relève et je regarde autour de moi, s'il y a quelqu'un de vivant dans cette hôpital, il sait surement que je suis là...

Tu Ne Fais Pas Le Poids

❝ Ne sous-estime pas ton adversaire ! ❞

J'avais délaissé Montparnasse la veille, il n'y avait rien de plus que je pouvais trouver. Mais ce ne serait probablement pas le cas dans quelques temps, je savais donc que j'y retournerais. Après tout, ce devait être l'endroit le plus fréquenté par les solitaires, alors il y avait toujours une chance qu'un accident arrive. Le 13ème arrondissement était ma destination avec l'intention de taquiner quelques scientifiques ou militaires. Une petite envie depuis ma rencontre avec Alicia. J'arriverai peut-être à tomber sur un militaire sans arme à feu contre lequel je pourrais me battre, ça faisait longtemps que je n'avais pas vraiment pu me défouler contre quelqu'un en valant la peine.

Mais pour le moment, je devais me rendre à l'hôpital. J'avais espoir de trouver de quoi soigner un peu mieux ma blessure. Elle ne s'était pas empirer mais les saignements continuaient dès que je forçais un peu trop. Il fallait absolument que je mette la main sur une bande de gaze ou une aiguille. Sans tomber sur des infectés bien entendu. Enfin, je ne savais même pas si je trouverais quoi que ce soit de vivant une fois à l'intérieur. Délaissant rapidement le rez-de-chaussée, je me dirigeais vers les étages supérieurs, là où je pourrais probablement trouver ce dont j'ai besoin. Au bout d'un moment, il me fut aisé de me rendre compte que j'étais seule et que les infectés n'étaient pas assez discret pour me surprendre.

Après un certain temps, j'avais réussi à mettre la main sur un rouleau de gaze. Lâchant un soupir, j'enroulais tranquillement mon bras lorsqu'un bruit assourdissant me prit par surprise. J'étais immédiatement sur mes gardes : c'était le son d'un mur s'écroulant, et ça arrivait rarement sans aide. Intéressant. Arrachant la bande avec les dents, je la serrais un peu plus avant de la coincer. Je partis ensuite vers la source du bruit. Je tomberais peut-être sur une personne vivante, si elle avait évité le mur bien sûr. Je savais que ce n'était plus très loin, la poussière était encore visible dans le coin.

Passant le seuil de la porte, j'aperçus une silhouette. Un homme peut-être plus jeune que moi me faisait face. Voilà donc le responsable de tout ce raffut. Je remarquais avec un sourire qu'il était armé. Maladroit mais prévenant tout de même, il avait peut-être le potentiel nécessaire pour un petit combat. Je faisais un pas en avant, tapant volontairement dans des débris pour faire du bruit. Je ne voulais pas le prendre par surprise, surtout sans avoir évalué l'étendue de son armement. Car même si je voyais sans soucis la batte, une arme à feu pouvait toujours être bien dissimulée. Et me prendre une balle ne faisait pas partir de mes plans de la journée.

❝ Alors alors, on est pas très discret ? ❞

Je me frotte la tête, plein de poussières c’était accumulé dans mes cheveux blonds, je secoue ma tête pour faire tomber toutes cette poussières. Je soupir et je regarde le mur à terre, quelque secondes plus tôt j'aurais était en dessous. Je sort rapidement de la pièce avant qu'autre chose ne s’effondre.

Je reprend ma batte et je regarde si elle n'a pas de dégâts, non, heureusement. Je regarde dans quelques pièces, des cadres moches et des fleurs fanés. Je rigole en voyant une photo de famille, deux parents et un gosse de qui a l'air d'avoir 12 ans, vue sa tête, soit il est mort, soit il est avec les Sauveurs.

J'entend un bruit derrière moi, je me retourne doucement. Une fille surement plus âgée que moi me fait face. Je met ma batte sur mon épaule et j'évite de mettre la main sur mon couteau cacher sous mon tee shirt.

"Salut ma jolie, que fait tu seul dans un endroit comme celui ci, tu t'es perdu, tu veut que je te reconduise chez toi?"